Je m’appelle Sandro, j’ai 22 ans et je viens de Pinerolo, une petite ville située pas loin de la frontière entre France et Italie. J’ai grandi aux pieds des montagnes. Pour moi il a toujours été clair que la protection de l’espace alpin devait passer par une coopération solide entre les territoires transfrontaliers.

Conscient de l’importance de réflexions partagées pour faire face aux enjeux communs de notre époque, j’ai donc fait une licence en relations internationales pour le développement et la coopération à l’Université de Turin. Au cours de ces études, je me suis de plus en plus intéressé à la coopération territoriale européenne et à son rôle dans le développement local, grâce notamment à un stage que j’ai effectué auprès d’un Groupe d’Action Local sur la frontière franco-italienne. Après un an d’Erasmus à Chambéry en conclusion de ma licence, j’ai décidé de concentrer mon attention sur la coopération entre Italie et France pour le développement de l’espace transfrontalier. Aujourd’hui, je suis en Master 1 en Gestion des territoires et développement local à l’Université Lyon 2, où je continue de porter mon regarde coopératif à l’aménagement du territoire.

Le stage auprès du service ALCOTRA est donc pour moi une opportunité précieuse de mettre concrètement en contact l’échelle européenne et locale. En effet, je crois que programmes comme celui-ci sont désormais fondamentaux pour le développement de territoires transfrontaliers qui partagent les mêmes problèmes, mais pas (encore) les mêmes solutions.

Pendant mon stage, je m’occuperai notamment d’appuyer l’Autorité de gestion dans la mise en place des microprojets dans la nouvelle programmation 2021-2027. Cette expérience sera donc l’occasion de donner ma contribution au rapprochement de l’Union européenne aux réalités locales. Un travail que je considère nécessaire au développement des territoires entre Italie et France, où j’ai grandi et auxquels je suis fortement attaché.